Vous est-il difficile de vous attribuer le succès de votre entreprise ? Vous avez peut-être le syndrome de l’imposteur. Le syndrome de l’imposteur toucherait 70 % des personnes à haut potentiel. Les femmes, les surdoués et les autodidactes seraient les plus touchés, ainsi que les personnes qui ont fait l’objet de discrimination positive. Le syndrome vous mine votre quotidien, et vous prive de la joie et de la satisfaction d’avoir accompli un exploit, serait-il minime…

Le syndrome de l’imposteur : les symptômes

Généralement, si vous êtes atteint(e) du syndrome de l’imposteur, vous niez systématiquement la propriété de vos accomplissements personnels. Lorsque l’on vous félicite pour le succès de votre projet, vous rejetez le mérite à d’autres facteurs (la chance, les circonstances, le travail d’équipe…). Vous pensez que vous dupez les autres, que vous ne méritez pas votre réussite, et que les autres vous démasqueront un jour ou l’autre… Mais, le syndrome de l’imposteur provoque des dégâts plus importants sur votre mental : il vous empêche de réaliser les exploits que vous pourriez accomplir ! Vous doutez de vous à tout moment, vous avez de très bonnes résolutions en début d’année, mais constatez toujours qu’aucun objectif n’est atteint en fin d’année. Cela vous contrarie, vous doutez encore plus de vos capacités et de votre succès… Vous souffrez continuellement, même quand vous obtenez de bons résultats dans votre travail.

En finir avec le syndrome de l’imposteur

Incontestablement, quand vous manquez de confiance en vous, vous doutez beaucoup plus de vos capacités réelles. Vous accordez trop d’importance à ce que les autres pensent de vous et de vos réalisations. Il existe un certain nombre de solutions qui vous permettraient d’avoir plus de confiance en vous.

• Commencez par prendre conscience des compétences. Vous savez que vous en connaissez plus que beaucoup de monde dans votre domaine, et vous l’avez prouvé par vos réussites antérieures.

• Répétez plusieurs fois par jour des affirmations positives : « je suis sûr(e) de moi », « je connais bien mon domaine », « je crois en ma valeur », « je suis bien plus capable que je ne le crois »…

• La méditation est également un excellent moyen pour vous détourner des pensées négatives.

Conclusion

Même si le syndrome de l’imposteur est qualifié comme tel, il n’est pas pour autant considéré comme une pathologie dans le répertoire des maladies mentales. À ce titre, il peut être vaincu par des solutions purement psychologiques.

Vous voulez en savoir plus ?

Pour aller plus loin dans le sujet, vous pouvez lire l’œuvre de :

• Pauline Rose Clance, intitulée « Le Complexe d’imposture. Ou Comment surmonter la peur qui mine votre sécurité », Flammarion, 1986
• Philippe Di Folco, « Petit traité de l’imposture », coll. Philosopher, Larousse, 2011
• Kevin Chassangre, Stacey Callahan, « Le Syndronme de l’Imposteur : Traiter la dépréciation de soi », Dunod, 2015.